SOBRE LA MATANZA EN PARÍS
¿Quién no ha sentido horror por la matanza y compasión por las víctimas y sus familiares? Pero la idea de que allí hubo un raid contra la libertad de prensa, o que los atacantes iban contra la república y la democracia es inaceptable: una idiotez pronunciada en medio de un drama. Hace años, cuando la fatuá de Jomeini contra Salman Rushdie por "Los Versículos Satánicos", Carlo Coccioli, un escritor italiano radicado en México, publicó un libro sobre el caso, un instant book requerido por su editor, titulado "La Sentencia del Ayatolá -el caso de "Los Versos Satánicos" y el problema de la religión ante el hombre actual". Hijo de un militar, habiendo pasado su niñez en la Cirenaica, durante el levantamiento de Omar El Mujtar (representado por Anthony Queen en "El León del Desierto", una gran película financiada por Gadaffi), doctor en Ciencias Orientales, especialista en el Islam, se empapó de la mentalidad musulmana desde muy temprano. Y Coccioli, a designio a contracorriente, lleva, además de la comprensión de la peripecia de Rushdie, una crítica muy fuerte contra éste, señalando que es la pérdida del sentido de lo sacro, que no significa confesión religiosa estricta, el vientre blando de la Europa Occidental, frente a su penetración por la creciente inmigración islámica. La escuela republicana, para bien o para mal,
perdió su sentido unitivo, su carácter de religión cívica. El marxismo perdió dínamo, que era su escatología (Berdiaev o, entre nosotros, Carlos Astrada, habían marcado muy acertadamente ese rasgo) y las ideas de "patria" y "nación" se habían refugiado en xenofobias de barrio. Desde un sector fanático del Islam, sea chiíta o wahabita (y especialmente este último) se sentía la potencia de una respuesta que echaba mano a un arma, el martirio, no ya como literal testimonio personal sino como medio de llevarse consigo el mayor número de enemigos. La respuesta no es la libertad de expresión para carcajear sobre lo sacro. Desolé, mais je ne suis pas Charlie, como tomo de otro bloguero. Paz a los muertos y toma de conciencia para los sobrevivientes
Rédigé par Pasquin le dans Humeur
Je ne suis pas Charlie : la liberté
d’expression et la liberté de la presse ne sont pas le droit d’insulter, de
mépriser, de blasphémer, de piétiner, de moquer la foi ou les valeurs des
concitoyens, de prendre systématiquement de front les communautés musulmane ou
chrétienne. « Un dessin est un fusil à un coup », disait Cabu.
Non je ne suis pas Charlie et nous étions
choqués de voir Mahomet sous la forme d’une crotte enturbannée ou Benoît XVI
sodomiser des enfants. Il ne s’agit pas de tolérance ou de libre-pensée :
l’insulte est une violence. Je ne suis pas Charlie et je ne crois pas à l’union
nationale décrétée par le Président de gauche. Ils se sont trompés depuis trente
ans, ils sont en partie responsables de la situation actuelle. Je ne crois pas à
leur capacité de lutte contre le terrorisme alors qu’ils détricotent chaque
année la souveraineté du pays et sa capacité de défense et de justice.
Au mépris de la nation
Je ne suis pas Charlie et le Président se
trompe encore en proposant les caricaturistes en héros nationaux, eux qui ont
contribué à détruire le lien entre les communautés, méprisé le sens de la nation
et caricaturé flics, gendarmes, militaires, eux qui ont fait du Français moyen
un beauf. Des flics sont morts dans cette exécution sommaire alors qu’ils
étaient caricaturés par ceux-là même qu’ils protégeaient. Je ne suis pas Charlie
mais je suis Français et je vois mon pays sombrer dans l’horreur. J’entends des
« Allah akbar » guerriers venant des banlieues et des politiques refuser
de voir cette réalité. Pourtant Charlie est mort d’avoir minimisé les risques de
l’islam radical. Vivant dans un pays chrétien ils ont cru pouvoir insulter sans
risque. Je ne suis pas Charlie mais je suis chrétien. Je ne pense pas un instant
qu’ils devaient mourir, ni qu’ils l’ont bien mérité. Paix à leur âme, et que
Dieu les accueille, s’ils le veulent, dans sa miséricorde. Mais… je ne suis pas
Charlie.
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